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Le rôle du gestionnaire QHSE moderne dans le secteur du bâtiment d’aujourd’hui

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Il y a fort longtemps, il existait un responsable H et S (hygiène et sécurité) dont la fonction s’étendait à celle d’un responsable HSE (hygiène, sécurité et environnement). A la même période, il y avait un responsable qualité dont le rôle était complètement dissocié de celui du directeur HSE. Mais, à mesure que la technologie s’est intégrée au flux de travail et que la demande augmentait, en terme de produits et services aussi rapides que de qualité, les rôles ont fusionné pour qu’il n’y ait plus qu’un seul et même responsable QHSE.
Il arrive parfois que l’on parle encore du responsable HSE, ou du responsable Q et HSE, ou encore du responsable EQHS. Ce même responsable QHSE est chargé de d’un projet de construction. Comme nous le savons tous, le QHSE est l’aspect le plus fondamental de tout  projet de construction. Il doit être contrôlé par le responsable QHSE, en collaboration avec tous les intervenants du projet – que ce soient les clients, les entrepreneurs, les sous-traitants et les autres partenaires.

L’objectif de tout responsable QHSE

Les entreprises devraient prendre très au sérieux la façon dont elles abordent leur système QHSE. Tout responsable QHSE devrait se concentrer sur les objectifs suivants:

  1. Assurer aux employés ADEB-VBA des conditions de travail sûres, sécurisées et décentes
  2. Fournir des services et produits sains, de haute qualité et respectueux de l’environnement
  3. Encourager la responsabilité à l’utilisation des ressources
  4. Atteindre l’absence totale d’incidents sur tous les chantiers de construction

Quelle que soit la politique d’entreprise en matière de système QHSE et de gestion, les bonnes pratiques en Union Européenne requièrent des entreprises et des projets de construction qui se conforment aux normes internationales ainsi qu’aux codes et directives européennes du bâtiment:

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L’industrie du bâtiment aujourd’hui

L’industrie du bâtiment représente le plus grand employeur européen du secteur, comptabilisant 18 millions d’employés, qui contribuent à hauteur de 9% du PIB de l’Union Européenne.
Malgré cela, ce secteur n’en reste pas moins en difficulté. Hanté depuis des années par bon nombre de questions et préoccupations. Cette industrie a la réputation d’être bien trop mesurée, réfractaire au changement et assez peu innovante. La faible croissance de sa productivité qui n’est que d’1% depuis ces vingt dernières années, est l’une des plus faibles parmi tous les autres secteurs industriels. Avant l’émergence des startups axées sur la productivité dans la construction, cette industrie était l’une des moins digitalisée avec relativement peu d’investissement en R&D. Les déchets, le respect de l’environnement et l’efficacité énergétique sont des problèmes persistants pour ce secteur qui doit faire face à une pénurie de main-d’oeuvre dans de nombreux pays encore à ce jour.
La sécurité fait partie des préoccupations importantes en raison des taux de mortalité et de blessures relativement  importants. En effet, les données publiées en 2014 par Eurostat ont révélé près de 3,2 millions d’accidents non-mortels aboutissant au minimum à quatre jours d’absence au travail et à 3 739 accidents mortels dans les 28 pays membres de l’Union Européenne. Plus d’un accident mortel sur 5 (soit 20,9%) a eu lieu dans le secteur du bâtiment.
Toutes les activités professionnelles sont couvertes par des législations et des directives autant en matière de qualité, d’hygiène, et de sécurité que d’environnement. Les dispositions correspondant le plus au secteur du bâtiment ont été mentionnées dans la partie précédente. Cette branche est également rongée par des problèmes structurels dont la cause est attribuée à une discordance des intérêts partagés par les différents intervenants. Ce qui est prouvé à la lecture de contrats incorrects, et d’un partage des risques inégal. Les projets de construction sont morcelés et pas toujours très transparents. Malgré une progression dans la complexité et la dimension des projets, l’inefficacité de leur gestion persiste. Tout espoir n’est cependant pas perdu, grâce à l’arrivée d’entreprises innovantes qui montrent la voie à une numérisation et à une uniformisation des processus de construction.

Les tendances actuelles du bâtiment

Alors que depuis cinq ans ce secteur industriel fait le choix de l’innovation, nous avons pu constater un renouvellement et une dynamisation dans la croissance de la construction. La plupart des tendances que nous constatons dans l’industrie du bâtiment sont liées à la technologie, guidées par la numérisation et par l’émergence d’autres technologies, ou encore influencées par les innovations technologiques. Parmi ces tendances, l’une d’entre elles s’intéresse au respect de l’environnement ainsi qu’aux problèmes environnementaux, à la performance énergétique et aux sources d’énergies renouvelables. L’écologisation de la construction naît de l’idée de réduire le bilan carbone et de préserver les ressources. Ceci se répercute sur la conception des bâtiments, et a été retranscrit dans la Directive Européenne sur la Performance Énergétique des Bâtiments, contribuant ainsi à l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments. L’écologisation donne lieu à des bâtiments bien pensés et à l’utilisation de systèmes électroniques intelligents.

Le rôle du responsable QHSE dans un secteur en pleine mutation

L’engagement du personnel

Le tournant culturel que provoque l’intégration de la technologie et des processus QHSE au secteur du bâtiment , a eu comme répercussion que les responsables dudit système ont vu une tâche supplémentaire s’ajouter à la pile déjà existante – leur rôle, quant à l’implication de chacun dans l’amélioration ou le changement des systèmes en matière de qualité, d’hygiène, de sécurité et d’environnement, est très important.
Parvenir à persuader toutes les personnes d’une entreprise, à abandonner un système QHSE familier, pour un nouveau n’est pas chose aisée. Toutefois, il est primordial que tous les employés se sentent concernés afin que la numérisation du QHSE ait une incidence du bas jusqu’en haut. Voici quatre conseils pratiques pour aider vos équipes à changer leur façon de penser :

  • Harmonisez votre façon de voir les choses et vos valeurs avec vos employés.
  • Favorisez le dialogue pour une meilleure appropriation.
  • Progressez à mesure que votre courbe d’apprentissage grandit.
  • Commencez en douceur pour finir en beauté.

Pour une description détaillée de ces quatre conseils pratiques, rendez-vous sur un autre article qui en parle, mais aussi sur la façon dont vous pouvez impliquer vos employés dans vos initiatives QHSE.

Le choix d’un outil

Bénéficier d’un logiciel pour vous aider à la bonne conformité de votre projet et de votre QHSE n’est pas une chose aussi facile qu’il y paraît. Trouver le logiciel QHSE parfait nécessite un processus aussi structuré que minutieux. Le responsable QHSE moderne s’avère être la personne la plus impliquée à élaboration de stratégies pour le choix d’un outil pour l’entreprise. Voici quelques concepts à garder à l’esprit :

  • Trouver un partenaire, pas un simple logiciel.
  • Trouver un outil qui encourage son adoption par l’utilisateur.
  • Trouver un outil qui accompagne les améliorations continues des processus de votre entreprise sur le long terme.

L’amélioration des processus

Lancer une révolution numérique au sein des processus QHSE d’une entreprise, va bien au delà du simple remplacement des méthodes usuels, par un gadget tel qu’un portable, puis de demander à vos employés de s’en servir. Car lorsqu’un outil a été choisi et qu’une culture d’appropriation est mise en place, le responsable QHSE se doit de reconvertir tout le personnel QHSE, mais aussi de redéfinir tous les processus relatifs à la façon dont l’équipe QHSE pourrait utiliser un outil spécifique, ou encore un ensemble d’outils. Ceci conduirait à une manière plus actuelle et bien meilleure pour mener le QHSE de votre entreprise, impactant positivement et quotidiennement le travail de vos responsables et du personnel sur le terrain. La numérisation de vos processus, c’est avant tout la création de nouveaux modèles de fonctionnement qui vous rendent plus efficaces. Numériser un processus sans l’avoir optimisé en amont est aussi bien une perte de temps que d’argent. La dématérialisation est avant tout une histoire d’amélioration des processus. Une fois que vous les avez optimisés et numérisés, vous pouvez entreprendre de les uniformiser et d’en faire une référence pour vos opérations car alors, votre seule et unique option est de poursuivre le développement.
Lecture complémentaire: Le Guide du Manager QHSE pour Coacher ses Employés
Parce que la gestion joue un rôle extrêmement important puisqu’il faut savoir faire preuve de leadership tout au long des changements de vos systèmes QHSE, il existe trois principes de gestion sous-jacents auxquels il est bon d’être attentif car ils sont cruciaux pour l’amélioration du système QHSE de votre entreprise :

  • Un leadership fort et efficace
  • Impliquer les salariés
  • Une évaluation et vérification permanente

Le passage à un QHSE numérisé permet de diminuer les erreurs, d’augmenter en productivité et vous libère plus de temps pour vous concentrer sur l’élaboration de stratégies et l’amélioration de vos processus. Votre responsable QHSE quand à lui, a un rôle des plus importants à jouer pour que cette transition soit une réussite.